Keyword

Demographic atlas of Luxembourg

58 record(s)
 
Type of resources
Available actions
Keywords
Contact for the resource
Provided by
Groups
Representation types
Update frequencies
status
Scale
From 1 - 10 / 58
  • Au Luxembourg, le solde migratoire total moyen était de 10 510 personnes entre 2013 et 2017. Suite aux migrations internationales (vu que le solde migratoire interne est égal à 0), il y avait donc un excédent annuel moyen de 10 510 personnes. En comparant le solde migratoire total entre les différentes communes, on constate qu'il fluctue fortement d'une commune à l'autre. Dans la commune de Berdorf, la somme des soldes migratoires interne et international est la plus petite, et même négative. En moyenne, 27 personnes ont quitté annuellement la commune de Berdorf entre 2013 et 2017. Ensuite viennent les communes de Larochette (-7 personnes), Waldbredimus (solde équilibré) et Putscheid (+1). Les soldes de migration totale les plus élevés s'observent dans les communes les plus peuplées, avec en tête Luxembourg (2817 personnes), Differdange (566) et Esch-sur-Alzette (543). En nombres relatives, le taux de solde migratoire total moyen varie également de manière prononcée d'une commune à l'autre, en variant de -14.5% à Berdorf à 46.1% à Weiswampach, avec comme moyenne nationale 18.5%. Ainsi, au Grand-Duché de Luxembourg, pour 1 000 personnes, il y avait un excédent migratoire annuel moyen de 18.5 personnes pour la période 2013-2017. <p>Définitions:</p> <p>Par solde migratoire total, on entend la somme du solde migratoire interne et du solde migratoire international au cours d'une période déterminée.</p> <p>Le taux de solde migratoire total moyen pour la période 2013-2017 est le ratio entre le solde migratoire total moyen de la période 2013-2017 rapporté à la population moyenne de la période 2013-2017. Le taux de solde migratoire total est exprimé pour mille habitants.</p>

  • Au niveau national, la proportion des personnes de 65 ans est plus est de 14.2%. Les personnes âgées de 65 à 74 ans représentent 7.7% de la population totale. La carte représente la proportion des résidents âgés entre 65 et 74 ans par commune. On constate que généralement la moitié sud du pays en présente des proportions plus hautes qu'au nord. Ce sont surtout les populations habitant dans les communes périphériques de la Ville de Luxembourg et celles des communes du sud-est du pays qui présentent les proportions les plus élevées. Dans la moitié nord du Luxembourg, une forte concentration de faibles valeurs peut être remarquée, à l'exception des communes de la Nordstad, ainsi que celles longeant la frontière belge, qui présentent des valeurs assez élevées. Niederanven (12.4%), Remich (11.6%) et Mondorf-les-Bains (11.3%) connaissent les parts de 65 à 74 ans les plus importantes, alors que les parts les plus faibles s'observent à Fischbach (4.0%), Waldbillig (5.6%) et Beaufort (5.7%).

  • Pour 8.4 % des résidents luxembourgeois, une autre langue est considérée comme langue la mieux parlée. La part de locuteurs d'une autre langue dans la population varie entre 2.0% à Vichten et 17.6% à Berdorf. Le haut pourcentage à Berdorf peut s'expliquer par le centre de réfugiés Héliar à Weilerbach, qui abritait environ 200 réfugiés en 2011 (environ 10 % de la population de Berdorf). D'autres parts élevées peuvent être notées dans l'agglomération de la Ville de Luxembourg, dans quelques communes du sud-ouest du pays (Differdange, Esch-sur-Alzette, Schifflange et Rumelange), dans les environs d'Ettelbruck jusqu'à Wiltz, à Beaufort et Troisvierges. Dans les autres communes, les proportions sont plus faibles et ne dépassent pas les 6.8%. <p>Définitions:</p> <p>« Quelle est la langue dans laquelle vous pensez et que vous savez le mieux? » Telle est la question du recensement qui permet d'appréhender la langue principale parlée par les résidents. Une seule réponse était permise parmi sept possibilités : le luxembourgeois, le français, l'allemand, le portugais, l'italien, l'anglais et autre langue.</p>

  • A l'échelle du Grand-Duché de Luxembourg, le solde migratoire interne est évidemment égal à 0 car il n'y a pas de personnes qui quittent le pays: toutes les personnes qui sortent d'une commune s'installent dans une autre commune luxembourgeoise. Les personnes quittant une commune luxembourgeoise pour s'installer à l'étranger sont reprises dans la migration internationale. Au niveau des communes, le solde migratoire interne moyen entre 2013 et 2017 varie fortement d'une commune à l'autre. Sur les 102 communes du Luxembourg, 22 présentent un solde migratoire interne moyen négatif entre 2013 et 2017 (cercles verts sur la carte). Cela signifie qu'en moyenne entre 2013 et 2017, ces communes présentent un bilan annuel négatif entre les entrées et sorties de résidents luxembourgeois en provenance ou à destination d'une autre commune luxembourgeoise. Les communes de Luxembourg (-2 359 personnes), Hesperange (-152) et Strassen (-102) présentent les soldes annuels moyens les plus faibles. Les autres 80 communes se caractérisent néanmoins par un solde migratoire interne moyen positif (cercles bleus sur Carte 22). Dans les communes de Differdange (213 personnes par an), Schifflange (194) et Pétange (166) la différence annuelle moyenne entre le nombre de résidents luxembourgeois s'installant dans la commune et le nombre de résidents luxembourgeois quittant la commune est maximale. <p>Définitions:</p> <p>Par solde migratoire moyen, on entend la différence entre le nombre de personnes qui entrent dans une zone géographique donnée et le nombre de personnes qui en sont sorties au cours d'une période déterminée.</p> <p>Dans la migration interne, seuls les changements de résidence à l'intérieur du pays sont pris en compte. La migration interne analyse la mobilité à l'intérieur du pays, entre les différentes zones administratives (cantons, communes, localités, etc.). Les migrations en provenance ou à destination de l'étranger ne sont pas considérées.</p> <p>Le taux de solde migratoire interne moyen pour la période 2013-2017 est le ratio entre le solde migratoire interne moyen de la période 2013-2017 rapporté à la population moyenne de la période 2013-2017. Le taux de solde migratoire interne est exprimé pour mille habitants.</p>

  • Au 1er janvier 2018, 313 771 personnes ont la nationalité luxembourgeoise alors que 288 234 personnes ont une autre nationalité. La population luxembourgeoise est donc composée de 52.1% de Luxembourgeois et de 47.9% de personnes ayant une nationalité étrangère. La population de nationalité étrangère est en forte croissance depuis la fin de la deuxième guerre mondiale. La part des étrangers a augmenté depuis l'année 1961. En 57 ans, la population étrangère est passée de 13.2% à 47.9%.

  • Au niveau national, l'âge moyen des femmes est plus élevé que celui des hommes. En effet, la population féminine a en moyenne 40.1 ans alors que la population masculine a un âge moyen de 38.6 ans. L'âge moyen de la population totale est de 39.4 ans au 1er janvier 2018. La tendance européenne montre un vieillissement de la population. Au Luxembourg, la structure de la population reste relativement jeune, comparée à celle de l'UE-28 et des pays voisins. Cela est notamment dû à la population immigrée qui « rajeunit » la population luxembourgeoise. En effet, avec 41.6 ans, les Luxembourgeois sont en moyenne plus âgés que les personnes étrangères (37.0 ans). La population immigrée est majoritairement composée de personnes jeunes en âge de travailler.

  • On constate que les fortes proportions en veuves et veufs se concentrent à plusieurs endroits du pays : au sud-est du Luxembourg, au nord-est de la Ville de Luxembourg jusqu'à Mersch et dans la pointe nord du pays. Les parts les plus élevées s'observent néanmoins dans d'autres communes (rouge foncé) : Mondorf-les-Bains, Remich, Vianden, Echternach, Redange-sur-Attert, Erpeldange-sur-Sûre, Diekirch et Grevenmacher. Ce sont à peu près les mêmes communes, comme on a pu le voir précédemment, qui présentent les proportions de personnes âgées parmi les plus importantes. Les veufs et veuves sont, en parts relatives, moins nombreux dans la Ville de Luxembourg, dans les communes à l'est de la capitale et dans celle du centre-nord du pays.

  • Du point de vue administratif, la commune représente la plus petite subdivision territoriale du pays. Tout comme les cantons, les communes datent du découpage administratif mis en place lors de l'annexion du Luxembourg par les Français en 1795. Alors que le nombre et la configuration des cantons sont restés inchangés depuis leur création, les communes ont connu de nombreuses modifications. Au fil du temps, les communes ont vu changer leur nombre par des scissions et des fusions. La carte montre l'historique des fusions communales depuis 1920. Lors des 17 fusions, 45 communes ont été regroupées dans de nouvelles subdivisions administratives.

  • En ce qui concerne les Belges, on note également des divergences importantes selon les communes, avec une répartition géographique très spécifique. En termes relatifs, les Belges sont les plus présents dans les communes se situant à la frontière de la Belgique, comme Winseler (23.9% de la population communale), Weiswampach (18.7%) ou Ell (16.7%). Avec 3.9%, la part des Belges dans la population de la Ville de Luxembourg ne se situe que légèrement au-dessus de la moyenne nationale. Cependant, en termes absolus, ils sont les plus nombreux dans la capitale (4 525, soit un peu plus d'un cinquième des Belges vivant au Luxembourg). En tendance, plus en s'éloigne géographiquement de la Belgique, plus la proportion des Belges dans les communes est faible. Ainsi, les Belges sont très peu présents le long des frontières allemande et française et au centre-nord du pays. Les parts les plus faibles peuvent être observées à Bettendorf (0.7 %), Schifflange (0.9 %) et Dudelange (0.9 %).

  • Au niveau national, la proportion des moins de 18 ans est de 19.4%. Ainsi, les enfants de moins de 3 ans représentent 3.2% de la population totale, les enfants de 3 à 5 ans représentent 3.3%, les enfants de 6 à 10 ans représentent 5,4% et finalement les enfants de 11 à 17 ans représentent 7.5% de la population totale. En général, la proportion des enfants de moins de 3 ans est légèrement plus grande dans la moitié nord du pays qu'au sud. C'est dans les communes de Fischbach (4.9%), Vichten (3.6 %) et Helperknapp (3.9 %) que la proportion de personnes très jeunes est la pus élevée au Grand-Duché de Luxembourg. Une petite concentration de très jeunes enfants est visible au centre-nord (alentours de Mersch) et au nord du pays. A l'opposée, les faibles parts de cette catégorie s'observent un peu partout au Luxembourg, avec une concentration de valeurs basses à l'est et l'ouest de l'agglomération de la Ville de Luxembourg, dans le canton de Redange, à Echternach et au nord-ouest du Luxembourg. Les proportions les plus faibles se situent à Erpeldange-sur-Sûre (1.9%), à Remich (2.4%) et Käerjeng (2.4%).