Keyword

Demographic atlas of Luxembourg

58 record(s)
 
Type of resources
Available actions
Keywords
Contact for the resource
Provided by
Groups
Representation types
Update frequencies
status
Scale
From 1 - 10 / 58
  • Pour 8.4 % des résidents luxembourgeois, une autre langue est considérée comme langue la mieux parlée. La part de locuteurs d'une autre langue dans la population varie entre 2.0% à Vichten et 17.6% à Berdorf. Le haut pourcentage à Berdorf peut s'expliquer par le centre de réfugiés Héliar à Weilerbach, qui abritait environ 200 réfugiés en 2011 (environ 10 % de la population de Berdorf). D'autres parts élevées peuvent être notées dans l'agglomération de la Ville de Luxembourg, dans quelques communes du sud-ouest du pays (Differdange, Esch-sur-Alzette, Schifflange et Rumelange), dans les environs d'Ettelbruck jusqu'à Wiltz, à Beaufort et Troisvierges. Dans les autres communes, les proportions sont plus faibles et ne dépassent pas les 6.8%. <p>Définitions:</p> <p>« Quelle est la langue dans laquelle vous pensez et que vous savez le mieux? » Telle est la question du recensement qui permet d'appréhender la langue principale parlée par les résidents. Une seule réponse était permise parmi sept possibilités : le luxembourgeois, le français, l'allemand, le portugais, l'italien, l'anglais et autre langue.</p>

  • Au Grand-Duché de Luxembourg, 53.4% de la population est née sur le territoire luxembourgeois alors que 46.6% sont nées en dehors des frontières du pays. Comparé à la part d'étrangers dans la population totale (47.9%), la part de personnes nées à l'étranger est très sensiblement plus basse. Ceci s'explique par la part importante d'étrangers de l'UE-28, en partie nés au Luxembourg, qui jouissent des droits spécifiques des citoyens communautaires et qui n'ont pas nécessairement besoin de la nationalité luxembourgeoise. La part élevée de résidents nés à l'étranger s'explique par la forte immigration à destination du Grand-Duché de Luxembourg. Il est intéressant de constater que généralement il y a une corrélation entre le pays de naissance et l'âge. En moyenne, on note que pour les étrangers âgés de 20 ans et plus, le pays de naissance est, en règle générale, leur pays d'origine, mais moins souvent le Luxembourg ou un autre pays. En revanche, en-dessous de l'âge de 20 ans, le pays de naissance des étrangers est de plus en plus souvent le Luxembourg. Cette observation ne peut pas être généralisée à toutes les communautés étrangères, mais il s'agit d'une simple tendance. De plus, cette tendance n'est pas nécessairement linéaire. Il peut y avoir des «sauts», pour des raisons diverses.

  • Pour seulement 2.9% de la population luxembourgeoise, l'italien constitue la première langue parlée. Cette proportion varie selon les communes, entre 0% à Bourscheid et Wahl et 5.8% à Bertrange. Après Bertrange, se sont Strassen (5.7%), Luxembourg (5.3%) et Hesperange (4.8%) qui présentent, en parts, le plus de locuteurs italophones. Ainsi, les parts les plus importantes se situent surtout dans les environs directs de la Ville de Luxembourg et dans l'ancien bassin minier. De plus, Larochette et plusieurs communes au niveau de la Nordstad présentent des parts plus élevées que les communes environnantes. A l'inverse, presque l'entièreté de la moitié nord du pays et les communes longeant la Moselle présentent des parts très faibles. Après Bourscheid et Wahl, les minima se situent à Goesdorf (0.2%), Nommern (0.2%) et Clervaux (0.3%). <p>Définitions:</p> <p>« Quelle est la langue dans laquelle vous pensez et que vous savez le mieux? » Telle est la question du recensement qui permet d'appréhender la langue principale parlée par les résidents. Une seule réponse était permise parmi sept possibilités : le luxembourgeois, le français, l'allemand, le portugais, l'italien, l'anglais et autre langue.</p>

  • La présence des Italiens se concentre principalement sur la Ville de Luxembourg et les communes avoisinantes de l'agglomération du Luxembourg, ainsi que sur les communes de l'ancien bassin minier du sud et sud-ouest. De plus, une concentration d'Italiens, moins prononcée, peut être observée au niveau de la Nordstad. La part des Italiens dans la population est la plus élevée dans les communes de Bertrange (7.0%), Luxembourg-Ville (6.9%) et Strassen (6.5%). A l'inverse, la part des Italiens dans la population est la plus faible dans les communes de Kiischpelt (0.1%), Esch-sur-Sûre (0.3%) et Putscheid (0.3%). D'une manière générale, à part les alentours de la Nordstad, les Italiens sont relativement peu nombreux dans le nord du pays. En termes absolus, les Italiens sont les plus nombreux à Luxembourg-Ville (8 077), Esch-Alzette (1 333) et Differdange (1 044).

  • Entre 1981 et 2018, la population du Grand-Duché de Luxembourg a augmenté d'environ 65 %, en passant de 364 597 à 602 005 habitants. La croissance démographique du Luxembourg est surtout due à l'immigration, vu que le solde naturel est relativement faible.

  • Du point de vue administratif, la commune représente la plus petite subdivision territoriale du pays. Tout comme les cantons, les communes datent du découpage administratif mis en place lors de l'annexion du Luxembourg par les Français en 1795. Alors que le nombre et la configuration des cantons sont restés inchangés depuis leur création, les communes ont connu de nombreuses modifications. Au fil du temps, les communes ont vu changer leur nombre par des scissions et des fusions. La carte montre l'historique des fusions communales depuis 1920. Lors des 17 fusions, 45 communes ont été regroupées dans de nouvelles subdivisions administratives.

  • Les parts les plus élevées de résidents considérant le portugais comme la langue la mieux maitrisée se retrouvent notamment dans le nord-est et le sud-ouest du Luxembourg. Des proportions considérables peuvent également être observées dans les alentours de Mersch au centre-nord, à Luxembourg-Ville, à Wiltz, le long de la Moselle et dans la pointe nord du pays. Pour 43.4% des résidents de la commune de Larochette, dont la population est composée de 44.1% de Portugais, le portugais est leur langue principale. Ensuite viennent les communes de Differdange (33.1%), Esch-sur-Alzette (31.9%) et Bettendorf (30.2%). Au contrario, les valeurs sont beaucoup plus faibles dans les autres communes du pays. C'est à Saeul (2.7%), Ell (2.7%) et à Boulaide (3.6%) que le portugais est, en parts relatives, très peu considéré comme la langue dans laquelle les résidents s'expriment le mieux. <p>Définitions:</p> <p>« Quelle est la langue dans laquelle vous pensez et que vous savez le mieux? » Telle est la question du recensement qui permet d'appréhender la langue principale parlée par les résidents. Une seule réponse était permise parmi sept possibilités : le luxembourgeois, le français, l'allemand, le portugais, l'italien, l'anglais et autre langue.</p>

  • Le solde naturel, c'est-à-dire la différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès, est relativement faible au Luxembourg. Entre 2013 et 2017, le solde naturel moyen était de 2 130 personnes. La majorité des communes présentent un solde moyen positif (cercles bleus sur la carte) entre 2013 et 2017. Luxembourg, Differdange et Esch-sur-Alzette connaissent les soldes naturels moyens les plus élevés, avec un excédent naturel moyen respectivement de 603, 133 et 126 personnes. Néanmoins, 11 communes, dont Echternach (-21), Remich (-16) et Niederanven (-12) se caractérisent par un solde naturel moyen négatif (cercles verts sur la carte). En ce qui concerne le taux de solde naturel moyen entre 2013 et 2017, il varie fortement d'une commune à l'autre en fluctuant entre -5.3% à Vianden et 10.8% à Helperknapp. La moyenne nationale est de 3.7%. Les 11 communes qui présentent un solde naturel moyen négatif présentent évidemment aussi un taux de solde naturel moyen inférieur à 0%. La Carte 21 montre que les hauts taux de solde naturel moyen s'observent surtout dans les communes au sud/sud-est de la Ville de Luxembourg et dans la plupart des communes au centre-nord et nord-est du pays. <p>Définitions:</p> <p>Le solde naturel moyen est la différence entre le nombre de naissances de la période 2013-2017 et le nombre de décès de la période 2013-2017.</p> <p>Le taux de solde naturel/taux de variation naturelle est le ratio entre le solde naturel moyen de la période 2013-2017 rapporté à la population moyenne de la période 2013-2017. Le taux de solde naturel est exprimé pour mille habitants.</p>

  • Au Luxembourg, le solde migratoire total moyen était de 10 510 personnes entre 2013 et 2017. Suite aux migrations internationales (vu que le solde migratoire interne est égal à 0), il y avait donc un excédent annuel moyen de 10 510 personnes. En comparant le solde migratoire total entre les différentes communes, on constate qu'il fluctue fortement d'une commune à l'autre. Dans la commune de Berdorf, la somme des soldes migratoires interne et international est la plus petite, et même négative. En moyenne, 27 personnes ont quitté annuellement la commune de Berdorf entre 2013 et 2017. Ensuite viennent les communes de Larochette (-7 personnes), Waldbredimus (solde équilibré) et Putscheid (+1). Les soldes de migration totale les plus élevés s'observent dans les communes les plus peuplées, avec en tête Luxembourg (2817 personnes), Differdange (566) et Esch-sur-Alzette (543). En nombres relatives, le taux de solde migratoire total moyen varie également de manière prononcée d'une commune à l'autre, en variant de -14.5% à Berdorf à 46.1% à Weiswampach, avec comme moyenne nationale 18.5%. Ainsi, au Grand-Duché de Luxembourg, pour 1 000 personnes, il y avait un excédent migratoire annuel moyen de 18.5 personnes pour la période 2013-2017. <p>Définitions:</p> <p>Par solde migratoire total, on entend la somme du solde migratoire interne et du solde migratoire international au cours d'une période déterminée.</p> <p>Le taux de solde migratoire total moyen pour la période 2013-2017 est le ratio entre le solde migratoire total moyen de la période 2013-2017 rapporté à la population moyenne de la période 2013-2017. Le taux de solde migratoire total est exprimé pour mille habitants.</p>

  • En ce qui concerne les Belges, on note également des divergences importantes selon les communes, avec une répartition géographique très spécifique. En termes relatifs, les Belges sont les plus présents dans les communes se situant à la frontière de la Belgique, comme Winseler (23.9% de la population communale), Weiswampach (18.7%) ou Ell (16.7%). Avec 3.9%, la part des Belges dans la population de la Ville de Luxembourg ne se situe que légèrement au-dessus de la moyenne nationale. Cependant, en termes absolus, ils sont les plus nombreux dans la capitale (4 525, soit un peu plus d'un cinquième des Belges vivant au Luxembourg). En tendance, plus en s'éloigne géographiquement de la Belgique, plus la proportion des Belges dans les communes est faible. Ainsi, les Belges sont très peu présents le long des frontières allemande et française et au centre-nord du pays. Les parts les plus faibles peuvent être observées à Bettendorf (0.7 %), Schifflange (0.9 %) et Dudelange (0.9 %).