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Demographic atlas of Luxembourg

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  • Au Luxembourg, le solde migratoire total moyen était de 10 510 personnes entre 2013 et 2017. Suite aux migrations internationales (vu que le solde migratoire interne est égal à 0), il y avait donc un excédent annuel moyen de 10 510 personnes. En comparant le solde migratoire total entre les différentes communes, on constate qu'il fluctue fortement d'une commune à l'autre. Dans la commune de Berdorf, la somme des soldes migratoires interne et international est la plus petite, et même négative. En moyenne, 27 personnes ont quitté annuellement la commune de Berdorf entre 2013 et 2017. Ensuite viennent les communes de Larochette (-7 personnes), Waldbredimus (solde équilibré) et Putscheid (+1). Les soldes de migration totale les plus élevés s'observent dans les communes les plus peuplées, avec en tête Luxembourg (2817 personnes), Differdange (566) et Esch-sur-Alzette (543). En nombres relatives, le taux de solde migratoire total moyen varie également de manière prononcée d'une commune à l'autre, en variant de -14.5% à Berdorf à 46.1% à Weiswampach, avec comme moyenne nationale 18.5%. Ainsi, au Grand-Duché de Luxembourg, pour 1 000 personnes, il y avait un excédent migratoire annuel moyen de 18.5 personnes pour la période 2013-2017. <p>Définitions:</p> <p>Par solde migratoire total, on entend la somme du solde migratoire interne et du solde migratoire international au cours d'une période déterminée.</p> <p>Le taux de solde migratoire total moyen pour la période 2013-2017 est le ratio entre le solde migratoire total moyen de la période 2013-2017 rapporté à la population moyenne de la période 2013-2017. Le taux de solde migratoire total est exprimé pour mille habitants.</p>

  • A l'échelle du Grand-Duché de Luxembourg, le solde migratoire interne est évidemment égal à 0 car il n'y a pas de personnes qui quittent le pays: toutes les personnes qui sortent d'une commune s'installent dans une autre commune luxembourgeoise. Les personnes quittant une commune luxembourgeoise pour s'installer à l'étranger sont reprises dans la migration internationale. Au niveau des communes, le solde migratoire interne moyen entre 2013 et 2017 varie fortement d'une commune à l'autre. Sur les 102 communes du Luxembourg, 22 présentent un solde migratoire interne moyen négatif entre 2013 et 2017 (cercles verts sur la carte). Cela signifie qu'en moyenne entre 2013 et 2017, ces communes présentent un bilan annuel négatif entre les entrées et sorties de résidents luxembourgeois en provenance ou à destination d'une autre commune luxembourgeoise. Les communes de Luxembourg (-2 359 personnes), Hesperange (-152) et Strassen (-102) présentent les soldes annuels moyens les plus faibles. Les autres 80 communes se caractérisent néanmoins par un solde migratoire interne moyen positif (cercles bleus sur Carte 22). Dans les communes de Differdange (213 personnes par an), Schifflange (194) et Pétange (166) la différence annuelle moyenne entre le nombre de résidents luxembourgeois s'installant dans la commune et le nombre de résidents luxembourgeois quittant la commune est maximale. <p>Définitions:</p> <p>Par solde migratoire moyen, on entend la différence entre le nombre de personnes qui entrent dans une zone géographique donnée et le nombre de personnes qui en sont sorties au cours d'une période déterminée.</p> <p>Dans la migration interne, seuls les changements de résidence à l'intérieur du pays sont pris en compte. La migration interne analyse la mobilité à l'intérieur du pays, entre les différentes zones administratives (cantons, communes, localités, etc.). Les migrations en provenance ou à destination de l'étranger ne sont pas considérées.</p> <p>Le taux de solde migratoire interne moyen pour la période 2013-2017 est le ratio entre le solde migratoire interne moyen de la période 2013-2017 rapporté à la population moyenne de la période 2013-2017. Le taux de solde migratoire interne est exprimé pour mille habitants.</p>

  • Entre 1981 et 2018, la population du Grand-Duché de Luxembourg a augmenté d'environ 65 %, en passant de 364 597 à 602 005 habitants. La croissance démographique du Luxembourg est surtout due à l'immigration, vu que le solde naturel est relativement faible.

  • Pour 8.4 % des résidents luxembourgeois, une autre langue est considérée comme langue la mieux parlée. La part de locuteurs d'une autre langue dans la population varie entre 2.0% à Vichten et 17.6% à Berdorf. Le haut pourcentage à Berdorf peut s'expliquer par le centre de réfugiés Héliar à Weilerbach, qui abritait environ 200 réfugiés en 2011 (environ 10 % de la population de Berdorf). D'autres parts élevées peuvent être notées dans l'agglomération de la Ville de Luxembourg, dans quelques communes du sud-ouest du pays (Differdange, Esch-sur-Alzette, Schifflange et Rumelange), dans les environs d'Ettelbruck jusqu'à Wiltz, à Beaufort et Troisvierges. Dans les autres communes, les proportions sont plus faibles et ne dépassent pas les 6.8%. <p>Définitions:</p> <p>« Quelle est la langue dans laquelle vous pensez et que vous savez le mieux? » Telle est la question du recensement qui permet d'appréhender la langue principale parlée par les résidents. Une seule réponse était permise parmi sept possibilités : le luxembourgeois, le français, l'allemand, le portugais, l'italien, l'anglais et autre langue.</p>

  • Au niveau national, la proportion des personnes de 65 ans est plus est de 14.2%. Les personnes âgées de 65 à 74 ans représentent 7.7% de la population totale. La carte représente la proportion des résidents âgés entre 65 et 74 ans par commune. On constate que généralement la moitié sud du pays en présente des proportions plus hautes qu'au nord. Ce sont surtout les populations habitant dans les communes périphériques de la Ville de Luxembourg et celles des communes du sud-est du pays qui présentent les proportions les plus élevées. Dans la moitié nord du Luxembourg, une forte concentration de faibles valeurs peut être remarquée, à l'exception des communes de la Nordstad, ainsi que celles longeant la frontière belge, qui présentent des valeurs assez élevées. Niederanven (12.4%), Remich (11.6%) et Mondorf-les-Bains (11.3%) connaissent les parts de 65 à 74 ans les plus importantes, alors que les parts les plus faibles s'observent à Fischbach (4.0%), Waldbillig (5.6%) et Beaufort (5.7%).

  • Les personnes âgées entre 75 et 89 ans représentent 6.0% de la population totale. La carte montre la proportion des personnes âgées entre 75 et 89 ans par commune. Cette variable varie entre 2.8% à Vichten et 10.6% à Mondorf-les-Bains. De manière générale, on constate que les communes aux hautes parts de personnes âgées entre 75 et 89 ans se situent surtout dans la moitié sud du pays (périphérie de la capitale, ancien bassin minier). Cependant, plusieurs communes de la moitié nord du pays présentent également des parts supérieurs à 8 %: Nordstad, Vianden, Echternach, etc. La région triangulaire entre Echternach, Mersch et la Nordstad se démarque clairement avec des parts en personnes de 75-89 ans particulièrement basses.

  • Les parts les plus élevées de résidents considérant le portugais comme la langue la mieux maitrisée se retrouvent notamment dans le nord-est et le sud-ouest du Luxembourg. Des proportions considérables peuvent également être observées dans les alentours de Mersch au centre-nord, à Luxembourg-Ville, à Wiltz, le long de la Moselle et dans la pointe nord du pays. Pour 43.4% des résidents de la commune de Larochette, dont la population est composée de 44.1% de Portugais, le portugais est leur langue principale. Ensuite viennent les communes de Differdange (33.1%), Esch-sur-Alzette (31.9%) et Bettendorf (30.2%). Au contrario, les valeurs sont beaucoup plus faibles dans les autres communes du pays. C'est à Saeul (2.7%), Ell (2.7%) et à Boulaide (3.6%) que le portugais est, en parts relatives, très peu considéré comme la langue dans laquelle les résidents s'expriment le mieux. <p>Définitions:</p> <p>« Quelle est la langue dans laquelle vous pensez et que vous savez le mieux? » Telle est la question du recensement qui permet d'appréhender la langue principale parlée par les résidents. Une seule réponse était permise parmi sept possibilités : le luxembourgeois, le français, l'allemand, le portugais, l'italien, l'anglais et autre langue.</p>

  • Au Grand-Duché de Luxembourg, l'âge moyen au mariage durant la période 2013-2017 était de 37.0 ans pour les hommes et de 33.9 ans pour les femmes. Les hommes étaient donc en moyenne de 3.1 ans plus âgés que les femmes. L'âge moyen des époux féminins s'étend de 28.3 ans à Vichten à 40.0 ans à Reckange-sur-Mess. Grosbous (29.4 ans), Waldbillig (29.9) et Wiltz (30.4) présentent ensuite les âges moyens les plus bas pour les femmes. A l'opposé, les âges moyens sont également très élevés à Leudelange (38.4 ans), Garnich (37.8) et Mertzig (38.4). La géographie des âges moyens au mariage des femmes est assez similaire à celle des hommes. Les âges moyens les plus élevés se concentrent surtout dans les communes de l'ouest et du sud-est de l'agglomération de la Ville de Luxembourg et sur la frange nord-ouest du pays (]36.6-40.0]). Plusieurs communes aux alentours de Mersch (Fischbach, Lintgen et Helperknapp) et centre/nord-est du Luxembourg (Echternach, Mertert et Beaufort) présentent également des âges moyens plus élevés que dans leurs environs (]35.1-36.6]).

  • Au 1er janvier 2018, la population totale du Grand-Duché de Luxembourg a dépassé le seuil de 600 000 habitants. En effet, 602 005 personnes ont été comptées au début de cette année dans le Registre National des Personnes Physiques (RNPP). Les cantons Luxembourg et Esch sont les cantons les plus peuplés, avec respectivement 182 607 et 176 820 habitants. Ils concentrent à eux-seuls environ 60 % de la population nationale. Les autres dix cantons sont beaucoup moins fortement habités avec des parts de la population totale variant entre 8.00 % à Capellen et 0.86 % à Vianden.

  • Entre 2013 et 2017, 6 105 bébés ont été annuellement mis au monde en moyenne. Le nombre maximal a été atteint en 2017, avec 6 174 naissances. Sans surprise, entre 2013 et 2017, les plus grands nombres annuels moyens de naissances ont été observées dans les trois communes les plus peuplées, à savoir Luxembourg (1 249 bébés), Esch-sur-Alzette (397) et Differdange (301). A l'opposé, les communes les moins peuplées ont connu très peu de naissances annuelles durant cette période de temps. C'est à Saeul que le nombre annuel moyen de naissances est le plus faible, avec 7 naissances par an. Le taux de natalité moyen entre 2013 et 2017 varie fortement d'une commune à l'autre. Effectivement, il varie entre 7.5% à Erpeldange-sur-Sûre et 15.2% à Tuntange. Au niveau national, le taux de natalité est de 10.7%, ce qui équivaut à 10.7 naissances pour 1 000 habitants. <p>Définitions:</p> <p>On entend par taux de natalité le nombre de naissances vivantes de la période 2013-2017 rapporté à la population moyenne de la période 2013-2017. Il est généralement exprimé pour mille habitants.</p>