Demographic atlas of Luxembourg
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La présence des Italiens se concentre principalement sur la Ville de Luxembourg et les communes avoisinantes de l'agglomération du Luxembourg, ainsi que sur les communes de l'ancien bassin minier du sud et sud-ouest. De plus, une concentration d'Italiens, moins prononcée, peut être observée au niveau de la Nordstad. La part des Italiens dans la population est la plus élevée dans les communes de Bertrange (7.0%), Luxembourg-Ville (6.9%) et Strassen (6.5%). A l'inverse, la part des Italiens dans la population est la plus faible dans les communes de Kiischpelt (0.1%), Esch-sur-Sûre (0.3%) et Putscheid (0.3%). D'une manière générale, à part les alentours de la Nordstad, les Italiens sont relativement peu nombreux dans le nord du pays. En termes absolus, les Italiens sont les plus nombreux à Luxembourg-Ville (8 077), Esch-Alzette (1 333) et Differdange (1 044).
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Au niveau national, la proportion des personnes de 65 ans est plus est de 14.2%. Les personnes âgées de 65 à 74 ans représentent 7.7% de la population totale. La carte représente la proportion des résidents âgés entre 65 et 74 ans par commune. On constate que généralement la moitié sud du pays en présente des proportions plus hautes qu'au nord. Ce sont surtout les populations habitant dans les communes périphériques de la Ville de Luxembourg et celles des communes du sud-est du pays qui présentent les proportions les plus élevées. Dans la moitié nord du Luxembourg, une forte concentration de faibles valeurs peut être remarquée, à l'exception des communes de la Nordstad, ainsi que celles longeant la frontière belge, qui présentent des valeurs assez élevées. Niederanven (12.4%), Remich (11.6%) et Mondorf-les-Bains (11.3%) connaissent les parts de 65 à 74 ans les plus importantes, alors que les parts les plus faibles s'observent à Fischbach (4.0%), Waldbillig (5.6%) et Beaufort (5.7%).
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Au niveau national, la proportion des moins de 18 ans est de 19.4%. Ainsi, les enfants de moins de 3 ans représentent 3.2% de la population totale, les enfants de 3 à 5 ans représentent 3.3%, les enfants de 6 à 10 ans représentent 5,4% et finalement les enfants de 11 à 17 ans représentent 7.5% de la population totale. En général, la proportion des enfants de moins de 3 ans est légèrement plus grande dans la moitié nord du pays qu'au sud. C'est dans les communes de Fischbach (4.9%), Vichten (3.6 %) et Helperknapp (3.9 %) que la proportion de personnes très jeunes est la pus élevée au Grand-Duché de Luxembourg. Une petite concentration de très jeunes enfants est visible au centre-nord (alentours de Mersch) et au nord du pays. A l'opposée, les faibles parts de cette catégorie s'observent un peu partout au Luxembourg, avec une concentration de valeurs basses à l'est et l'ouest de l'agglomération de la Ville de Luxembourg, dans le canton de Redange, à Echternach et au nord-ouest du Luxembourg. Les proportions les plus faibles se situent à Erpeldange-sur-Sûre (1.9%), à Remich (2.4%) et Käerjeng (2.4%).
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La carte montre la proportion des moins de 20 ans par commune. En termes relatifs, les jeunes de moins de 20 ans résident surtout dans les communes rurales de la moitié nord du pays et dans certaines communes plus urbanisées du sud (Rumelange, Weiler-la-Tour, etc.). La tranche d'âge de moins de 20 ans est peu présente dans les trois principaux pôles urbains du pays: Luxembourg, ancien bassin minier et Nordstad. Ainsi, la part de jeunes est maximale à Putscheid (28.2 %), Lenningen (27.4%) et Fischbach (27.3 %). En revanche, cette part est minimale dans les communes de Luxembourg (17.6 %), Mondorf-les-Bains (18.3%) et Erpeldange-sur-Sûre (18.3%). Effectivement, c'est dans la capitale luxembourgeoise, principal pôle d'emplois du pays, où la part de résidents de moins de 20 ans est minimale.
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La carte illustre la répartition géographique des proportions de personnes âgées entre 20 et 64 ans. On constate que les communes de la partie centrale du pays, d'est en ouest, présentent des parts assez élevées de résidents qui sont en âge de travailler (entre 63.8 et 66.1%). Néanmoins, c'est la Ville de Luxembourg, qui, en termes relatifs, présente de loin la classe d'âge des 20-64 ans la plus importante. En effet, 70.0 % de sa population est en âge de travailler. Ensuite viennent Stadtbredimus (68.1%), Lintgen (67.8 %) et Saeul (67.2 %). A l'opposée, les parts les plus basses se situent souvent dans les « communes dortoirs » à proximité de la Ville de Luxembourg : Niederanven (57.4 %), Mamer (58.7 %), Mondorf-les-Bains (58.9 %), Steinsel et Kopstal (59.7 %).
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Les personnes âgées de plus de 65 ans sont globalement plus présentes dans la moitié sud du pays que dans le nord. La part est la plus élevée dans plusieurs communes de l'agglomération du Luxembourg (Niederanven, Steinsel et Lorentzweiler), dans les communes du sud-ouest du pays, dans la Nordstad, à Echternach et dans certaines communes longeant la Moselle. Ainsi, la proportion de personnes généralement retraitées est maximale à Mondorf-les-Bains (22.9 %), à Remich (22.1%) et à Niederanven (21.3%). En revanche, elle est minimale à Fischbach (7.1%), Waldbillig (9.5%) et Vichten (9.9%).
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A l'échelle du Grand-Duché de Luxembourg, le solde migratoire interne est évidemment égal à 0 car il n'y a pas de personnes qui quittent le pays: toutes les personnes qui sortent d'une commune s'installent dans une autre commune luxembourgeoise. Les personnes quittant une commune luxembourgeoise pour s'installer à l'étranger sont reprises dans la migration internationale. Au niveau des communes, le solde migratoire interne moyen entre 2013 et 2017 varie fortement d'une commune à l'autre. Sur les 102 communes du Luxembourg, 22 présentent un solde migratoire interne moyen négatif entre 2013 et 2017 (cercles verts sur la carte). Cela signifie qu'en moyenne entre 2013 et 2017, ces communes présentent un bilan annuel négatif entre les entrées et sorties de résidents luxembourgeois en provenance ou à destination d'une autre commune luxembourgeoise. Les communes de Luxembourg (-2 359 personnes), Hesperange (-152) et Strassen (-102) présentent les soldes annuels moyens les plus faibles. Les autres 80 communes se caractérisent néanmoins par un solde migratoire interne moyen positif (cercles bleus sur Carte 22). Dans les communes de Differdange (213 personnes par an), Schifflange (194) et Pétange (166) la différence annuelle moyenne entre le nombre de résidents luxembourgeois s'installant dans la commune et le nombre de résidents luxembourgeois quittant la commune est maximale. <p>Définitions:</p> <p>Par solde migratoire moyen, on entend la différence entre le nombre de personnes qui entrent dans une zone géographique donnée et le nombre de personnes qui en sont sorties au cours d'une période déterminée.</p> <p>Dans la migration interne, seuls les changements de résidence à l'intérieur du pays sont pris en compte. La migration interne analyse la mobilité à l'intérieur du pays, entre les différentes zones administratives (cantons, communes, localités, etc.). Les migrations en provenance ou à destination de l'étranger ne sont pas considérées.</p> <p>Le taux de solde migratoire interne moyen pour la période 2013-2017 est le ratio entre le solde migratoire interne moyen de la période 2013-2017 rapporté à la population moyenne de la période 2013-2017. Le taux de solde migratoire interne est exprimé pour mille habitants.</p>
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On constate que les fortes proportions en veuves et veufs se concentrent à plusieurs endroits du pays : au sud-est du Luxembourg, au nord-est de la Ville de Luxembourg jusqu'à Mersch et dans la pointe nord du pays. Les parts les plus élevées s'observent néanmoins dans d'autres communes (rouge foncé) : Mondorf-les-Bains, Remich, Vianden, Echternach, Redange-sur-Attert, Erpeldange-sur-Sûre, Diekirch et Grevenmacher. Ce sont à peu près les mêmes communes, comme on a pu le voir précédemment, qui présentent les proportions de personnes âgées parmi les plus importantes. Les veufs et veuves sont, en parts relatives, moins nombreux dans la Ville de Luxembourg, dans les communes à l'est de la capitale et dans celle du centre-nord du pays.
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Les parts les plus élevées de résidents considérant le portugais comme la langue la mieux maitrisée se retrouvent notamment dans le nord-est et le sud-ouest du Luxembourg. Des proportions considérables peuvent également être observées dans les alentours de Mersch au centre-nord, à Luxembourg-Ville, à Wiltz, le long de la Moselle et dans la pointe nord du pays. Pour 43.4% des résidents de la commune de Larochette, dont la population est composée de 44.1% de Portugais, le portugais est leur langue principale. Ensuite viennent les communes de Differdange (33.1%), Esch-sur-Alzette (31.9%) et Bettendorf (30.2%). Au contrario, les valeurs sont beaucoup plus faibles dans les autres communes du pays. C'est à Saeul (2.7%), Ell (2.7%) et à Boulaide (3.6%) que le portugais est, en parts relatives, très peu considéré comme la langue dans laquelle les résidents s'expriment le mieux. <p>Définitions:</p> <p>« Quelle est la langue dans laquelle vous pensez et que vous savez le mieux? » Telle est la question du recensement qui permet d'appréhender la langue principale parlée par les résidents. Une seule réponse était permise parmi sept possibilités : le luxembourgeois, le français, l'allemand, le portugais, l'italien, l'anglais et autre langue.</p>
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Pour seulement 2.9% de la population luxembourgeoise, l'italien constitue la première langue parlée. Cette proportion varie selon les communes, entre 0% à Bourscheid et Wahl et 5.8% à Bertrange. Après Bertrange, se sont Strassen (5.7%), Luxembourg (5.3%) et Hesperange (4.8%) qui présentent, en parts, le plus de locuteurs italophones. Ainsi, les parts les plus importantes se situent surtout dans les environs directs de la Ville de Luxembourg et dans l'ancien bassin minier. De plus, Larochette et plusieurs communes au niveau de la Nordstad présentent des parts plus élevées que les communes environnantes. A l'inverse, presque l'entièreté de la moitié nord du pays et les communes longeant la Moselle présentent des parts très faibles. Après Bourscheid et Wahl, les minima se situent à Goesdorf (0.2%), Nommern (0.2%) et Clervaux (0.3%). <p>Définitions:</p> <p>« Quelle est la langue dans laquelle vous pensez et que vous savez le mieux? » Telle est la question du recensement qui permet d'appréhender la langue principale parlée par les résidents. Une seule réponse était permise parmi sept possibilités : le luxembourgeois, le français, l'allemand, le portugais, l'italien, l'anglais et autre langue.</p>