Demographic atlas of Luxembourg
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Au niveau national, l'âge moyen des femmes est plus élevé que celui des hommes. En effet, la population féminine a en moyenne 40.1 ans alors que la population masculine a un âge moyen de 38.6 ans. L'âge moyen de la population totale est de 39.4 ans au 1er janvier 2018. La tendance européenne montre un vieillissement de la population. Au Luxembourg, la structure de la population reste relativement jeune, comparée à celle de l'UE-28 et des pays voisins. Cela est notamment dû à la population immigrée qui « rajeunit » la population luxembourgeoise. En effet, avec 41.6 ans, les Luxembourgeois sont en moyenne plus âgés que les personnes étrangères (37.0 ans). La population immigrée est majoritairement composée de personnes jeunes en âge de travailler.
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En ce qui concerne les Belges, on note également des divergences importantes selon les communes, avec une répartition géographique très spécifique. En termes relatifs, les Belges sont les plus présents dans les communes se situant à la frontière de la Belgique, comme Winseler (23.9% de la population communale), Weiswampach (18.7%) ou Ell (16.7%). Avec 3.9%, la part des Belges dans la population de la Ville de Luxembourg ne se situe que légèrement au-dessus de la moyenne nationale. Cependant, en termes absolus, ils sont les plus nombreux dans la capitale (4 525, soit un peu plus d'un cinquième des Belges vivant au Luxembourg). En tendance, plus en s'éloigne géographiquement de la Belgique, plus la proportion des Belges dans les communes est faible. Ainsi, les Belges sont très peu présents le long des frontières allemande et française et au centre-nord du pays. Les parts les plus faibles peuvent être observées à Bettendorf (0.7 %), Schifflange (0.9 %) et Dudelange (0.9 %).
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Au Grand-Duché de Luxembourg, 53.4% de la population est née sur le territoire luxembourgeois alors que 46.6% sont nées en dehors des frontières du pays. Comparé à la part d'étrangers dans la population totale (47.9%), la part de personnes nées à l'étranger est très sensiblement plus basse. Ceci s'explique par la part importante d'étrangers de l'UE-28, en partie nés au Luxembourg, qui jouissent des droits spécifiques des citoyens communautaires et qui n'ont pas nécessairement besoin de la nationalité luxembourgeoise. La part élevée de résidents nés à l'étranger s'explique par la forte immigration à destination du Grand-Duché de Luxembourg. Il est intéressant de constater que généralement il y a une corrélation entre le pays de naissance et l'âge. En moyenne, on note que pour les étrangers âgés de 20 ans et plus, le pays de naissance est, en règle générale, leur pays d'origine, mais moins souvent le Luxembourg ou un autre pays. En revanche, en-dessous de l'âge de 20 ans, le pays de naissance des étrangers est de plus en plus souvent le Luxembourg. Cette observation ne peut pas être généralisée à toutes les communautés étrangères, mais il s'agit d'une simple tendance. De plus, cette tendance n'est pas nécessairement linéaire. Il peut y avoir des «sauts», pour des raisons diverses.
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Les résidents français ne se répartissent pas non plus de manière égale à travers le pays. En effet, ils se concentrent principalement aux alentours de l'agglomération de la Ville de Luxembourg. Ainsi, le pourcentage de Français est le plus élevé à Luxembourg-Ville avec 17.3% de la population totale (représentant 43.8% de l'ensemble des Français habitant au Grand-Duché), à Strassen (14.3%) et à Hesperange (14.2%). De manière générale, plus en s'éloigne de la capitale, plus la part des Français est faible. Ainsi, la communauté française est très peu représentée dans la moitié nord du pays. Les taux sont particulièrement réduits dans les communes voisines des frontières belge et allemande. Les parts les plus faibles s'observent dans la commune de Bettendorf (0.6%) et dans celles de Wahl et Parc Hosingen (1.1 %). En termes absolus, c'est à Luxembourg-Ville que les Français sont les plus nombreux (20 079). Suivent les communes d'Hesperange (2 166) et d'Esch-Alzette (1 818).
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Au 1er janvier 2018, la population totale du Grand-Duché de Luxembourg a dépassé le seuil de 600 000 habitants. En effet, 602 005 personnes ont été comptées au début de cette année dans le Registre National des Personnes Physiques (RNPP). Les cantons Luxembourg et Esch sont les cantons les plus peuplés, avec respectivement 182 607 et 176 820 habitants. Ils concentrent à eux-seuls environ 60 % de la population nationale. Les autres dix cantons sont beaucoup moins fortement habités avec des parts de la population totale variant entre 8.00 % à Capellen et 0.86 % à Vianden.
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Entre 1981 et 2018, la population du Grand-Duché de Luxembourg a augmenté d'environ 65 %, en passant de 364 597 à 602 005 habitants. La croissance démographique du Luxembourg est surtout due à l'immigration, vu que le solde naturel est relativement faible.
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Au Luxembourg, le solde migratoire total moyen était de 10 510 personnes entre 2013 et 2017. Suite aux migrations internationales (vu que le solde migratoire interne est égal à 0), il y avait donc un excédent annuel moyen de 10 510 personnes. En comparant le solde migratoire total entre les différentes communes, on constate qu'il fluctue fortement d'une commune à l'autre. Dans la commune de Berdorf, la somme des soldes migratoires interne et international est la plus petite, et même négative. En moyenne, 27 personnes ont quitté annuellement la commune de Berdorf entre 2013 et 2017. Ensuite viennent les communes de Larochette (-7 personnes), Waldbredimus (solde équilibré) et Putscheid (+1). Les soldes de migration totale les plus élevés s'observent dans les communes les plus peuplées, avec en tête Luxembourg (2817 personnes), Differdange (566) et Esch-sur-Alzette (543). En nombres relatives, le taux de solde migratoire total moyen varie également de manière prononcée d'une commune à l'autre, en variant de -14.5% à Berdorf à 46.1% à Weiswampach, avec comme moyenne nationale 18.5%. Ainsi, au Grand-Duché de Luxembourg, pour 1 000 personnes, il y avait un excédent migratoire annuel moyen de 18.5 personnes pour la période 2013-2017. <p>Définitions:</p> <p>Par solde migratoire total, on entend la somme du solde migratoire interne et du solde migratoire international au cours d'une période déterminée.</p> <p>Le taux de solde migratoire total moyen pour la période 2013-2017 est le ratio entre le solde migratoire total moyen de la période 2013-2017 rapporté à la population moyenne de la période 2013-2017. Le taux de solde migratoire total est exprimé pour mille habitants.</p>
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Pour seulement 2.9% de la population luxembourgeoise, l'italien constitue la première langue parlée. Cette proportion varie selon les communes, entre 0% à Bourscheid et Wahl et 5.8% à Bertrange. Après Bertrange, se sont Strassen (5.7%), Luxembourg (5.3%) et Hesperange (4.8%) qui présentent, en parts, le plus de locuteurs italophones. Ainsi, les parts les plus importantes se situent surtout dans les environs directs de la Ville de Luxembourg et dans l'ancien bassin minier. De plus, Larochette et plusieurs communes au niveau de la Nordstad présentent des parts plus élevées que les communes environnantes. A l'inverse, presque l'entièreté de la moitié nord du pays et les communes longeant la Moselle présentent des parts très faibles. Après Bourscheid et Wahl, les minima se situent à Goesdorf (0.2%), Nommern (0.2%) et Clervaux (0.3%). <p>Définitions:</p> <p>« Quelle est la langue dans laquelle vous pensez et que vous savez le mieux? » Telle est la question du recensement qui permet d'appréhender la langue principale parlée par les résidents. Une seule réponse était permise parmi sept possibilités : le luxembourgeois, le français, l'allemand, le portugais, l'italien, l'anglais et autre langue.</p>
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Entre 2013 et 2017, 6 105 bébés ont été annuellement mis au monde en moyenne. Le nombre maximal a été atteint en 2017, avec 6 174 naissances. Sans surprise, entre 2013 et 2017, les plus grands nombres annuels moyens de naissances ont été observées dans les trois communes les plus peuplées, à savoir Luxembourg (1 249 bébés), Esch-sur-Alzette (397) et Differdange (301). A l'opposé, les communes les moins peuplées ont connu très peu de naissances annuelles durant cette période de temps. C'est à Saeul que le nombre annuel moyen de naissances est le plus faible, avec 7 naissances par an. Le taux de natalité moyen entre 2013 et 2017 varie fortement d'une commune à l'autre. Effectivement, il varie entre 7.5% à Erpeldange-sur-Sûre et 15.2% à Tuntange. Au niveau national, le taux de natalité est de 10.7%, ce qui équivaut à 10.7 naissances pour 1 000 habitants. <p>Définitions:</p> <p>On entend par taux de natalité le nombre de naissances vivantes de la période 2013-2017 rapporté à la population moyenne de la période 2013-2017. Il est généralement exprimé pour mille habitants.</p>
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Au Luxembourg, 45.4 % des personnes sont célibataires. La carte permet de voir que de manière très générale, la moitié nord du pays connaît des parts de célibataires plus élevées qu'au sud. On constate que la population de la Ville de Luxembourg présente de loin la part la plus importante de personnes célibataires. Effectivement, plus que la moitié de sa population, à savoir 51.8 %, est célibataire. La deuxième et troisième commune les plus peuplées, à savoir Esch-sur-Alzette et Differdange présentent également des parts de célibataires supérieures à la moyenne nationale avec respectivement 46.1 et 46.7 %.